Monday, July 8, 2024

Le ministre de l’Économie craint un « déclin » : Macron compte sur Attal comme Premier ministre

Daily Mirror Le ministre de l’Économie craint un « déclin » : Macron compte sur Attal comme Premier ministre 1 heure • 2 minutes de lecture Gabriel Attal devrait rester Premier ministre pour assurer la stabilité du pays, a déclaré le président français Macron. Après les nouvelles élections, il devient difficile de former un gouvernement. Attal devrait continuer à soutenir Macron pour l'instant Le président français Emmanuel Macron s'en tient dans un premier temps à Gabriel Attal comme Premier ministre. "Le président a demandé à Gabriel Attal de rester pour le moment premier ministre afin d'assurer la stabilité du pays", a indiqué lundi le cabinet d'Emmanuel Macron. Attal avait proposé sa démission, mais s'était également déclaré disposé à rester en fonction à titre intérimaire si nécessaire. Lors des élections législatives de dimanche, le camp du centre de Macron a été remplacé comme force la plus puissante au Parlement par la nouvelle alliance de gauche. Cependant, la gauche n’a pas obtenu la majorité absolue. Le Rassemblement national de droite est arrivé troisième. En raison des idées parfois très différentes des différents camps, il devient difficile de former un gouvernement. Une phase d’instabilité politique se profile. Le ministre français de l’Économie met en garde contre un « déclin » Le ministre français de l'Economie, Bruno Le Maire, a mis en garde contre une "crise financière" imminente et un "déclin économique" en France compte tenu de la victoire électorale inattendue de l'alliance de gauche. "La mise en œuvre du programme du Nouveau Front populaire détruirait les résultats de notre politique des sept dernières années", a expliqué lundi Le Maire sur le service en ligne X. Leur programme était "excessif et inefficace". Vidéo connexe : Après les élections françaises : quelle est la prochaine étape pour Macron ? (dpa (vidéo)) Au deuxième tour des élections législatives, l'alliance électorale gauche-verte Nouveau Front populaire est étonnamment sortie vainqueur avec environ 180 sièges. Le camp gouvernemental a perdu sa précédente majorité et est passé de 250 à environ 160 sièges. Le parti populiste de droite, le Rassemblement national (RN), qui, selon les sondages, aurait pu espérer une majorité, est arrivé troisième avec environ 140 sièges. Cela signifie qu’aucun des trois camps n’a obtenu une majorité capable de gouverner. Pour obtenir la majorité absolue, il faut 289 des 577 sièges de l'Assemblée nationale. Le Maire a appelé les forces politiques à empêcher un « blocus » et à répondre aux préoccupations des quelque dix millions d’électeurs qui ont voté pour le parti populiste de droite Rassemblement national. "Toutes les forces politiques qui croient à l'économie de marché, à la restructuration des finances publiques, à la transition énergétique, à la construction européenne et à la restauration de l'autorité de l'État doivent vaincre les intérêts de leurs partis", a souligné Le Maire. Il rejoint les représentants du camp gouvernemental qui recherchent d'éventuels partenaires de coalition. La France n’a jusqu’à présent aucune expérience en matière de pourparlers exploratoires et de négociation d’un accord de coalition. Les partenaires les plus susceptibles d'être remis en question, comme les socialistes ou les républicains, ont rejeté ce projet le soir du scrutin. On s’attend à ce que Macron reporte la formation compliquée d’un gouvernement après les Jeux Olympiques. (Reuters, AFP)