Sunday, March 16, 2025

Raphaël Glucksmann exige le retour de la Statue de la Liberté aux États-Unis

LE MIROIR Raphaël Glucksmann exige le retour de la Statue de la Liberté aux États-Unis 52 millions • 2 minutes de lecture Raphaël Glucksmann est considéré comme un partisan de l'Ukraine et critique vivement la politique du président américain Trump. L'eurodéputé français veut désormais récupérer un symbole légendaire des États-Unis : « Apparemment, vous le méprisez. » Raphaël Glucksmann exige le retour de la Statue de la Liberté aux États-Unis L'eurodéputé français Raphaël Glucksmann a appelé les États-Unis à restituer la Statue de la Liberté à la France. Il a critiqué les récents développements politiques depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche. Les États-Unis ont « décidé de changer de camp avec les tyrans », a déclaré dimanche M. Glucksmann. Il s'est adressé à environ 1 500 délégués lors du congrès de son parti de centre-gauche Place Publique (PP). La France a offert la Statue de la Liberté aux États-Unis à la fin du XIXe siècle pour commémorer le 100e anniversaire de la Déclaration d'indépendance du 4 juillet 1776. La statue en cuivre de 46 mètres de haut domine le port de New York avec sa couronne à sept pointes et sa torche dorée à la main. Elle incarnait l’espoir d’une vie meilleure pour des millions d’immigrants qui attendaient autrefois sur l’île voisine d’Ellis Island l’autorisation d’entrer aux États-Unis. Pour Glucksmann, cela ne correspond pas à la politique actuelle de Trump. Le président américain prend notamment des mesures sévères contre les immigrants. Depuis son investiture le 20 janvier, des milliers de migrants ont été arrêtés et expulsés vers leur pays d’origine. Le rapprochement entre les États-Unis et la Russie au sujet de la guerre en Ukraine est également susceptible d'être à l'origine de la demande de Glucksmann. Le candidat tête de liste des socialistes aux dernières élections européennes est considéré comme un fervent partisan de l'Ukraine et a vivement critiqué la politique du président américain. Dans son discours de dimanche, Glucksmann a également évoqué le licenciement par l'administration Trump de chercheurs qui avaient insisté sur leur indépendance. Il souligne sa demande de restitution de la statue symbolique par ces mots : « Nous vous l'avons donnée, mais vous semblez la mépriser. »